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L’homme reçoit l’autorité de sa parole
Depuis les premiers instants de la création, la parole a été un instrument d’autorité et de puissance. C’est par sa Parole que Dieu a créé le ciel, la terre et tout ce qu’ils contiennent : “Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut” (Genèse 1.3). Cette puissance créatrice de la Parole divine reflète la souveraineté de Dieu. Lorsque Dieu a créé l’homme à son image, Il lui a également conféré l’autorité de la parole. Ce don unique permet à l’homme non seulement de communiquer, mais aussi d’exercer un pouvoir sur ce qu’il nomme. Ce pouvoir révèle le dessein de Dieu: que l’homme domine sur toute la création et soit son représentant sur la terre.
Dans Genèse 2.19-20, nous voyons cette autorité en action: “L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et Il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.” Le fait que Dieu laisse à l’homme la responsabilité de nommer les animaux montre une délégation de pouvoir. Nommer, dans le contexte biblique, est un acte d’autorité. Celui qui nomme exprime une forme de domination sur ce qui est nommé, non pas dans un esprit de tyrannie, mais dans une gestion responsable et bienveillante.
La parole comme expression d’autorité
L’autorité de la parole donnée à l’homme souligne le rôle central de celui-ci dans l’ordre créé. En nommant les bêtes et les oiseaux, Adam agit en tant que gestionnaire de la création, collaborant avec Dieu pour organiser et administrer ce qui a été formé. Cette autorité de la parole est également un reflet de la nature divine. Tout comme Dieu crée par sa Parole, l’homme, en nommant, participe à cette dynamique créatrice.
Cependant, il est crucial de noter une différence subtile mais significative entre les moments où Adam nomme les animaux et celui où il nomme la femme. Précédemment, j’ai fait observer que la mission de domination confiée à l’homme n’est pas destinée au détriment de l’homme. C’est pourquoi je me permets de souligner une observation. Lorsqu’Adam déclare: “Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme” (Genèse 2.23), ses paroles ne reflètent pas une domination, mais un attachement profond et un amour sincère. Adam reconnaît en Ève une aide semblable à lui, une relation basée sur l’égalité, le respect et la complémentarité, plutôt que sur une autorité hiérarchique. Cela montre que l’autorité de la parole, bien que puissante, doit être exercée avec amour et discernement.
La parole, une arme spirituelle
Jésus-Christ, dans son enseignement, a montré que la parole humaine porte également une dimension spirituelle. Il déclare dans Matthieu 18.18: “Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.” Cette affirmation souligne l’autorité spirituelle que les croyants possèdent dans leur parole, une autorité capable d’impacter à la fois le monde terrestre et céleste. Les paroles que nous prononçons, qu’elles soient des bénédictions ou des malédictions, ont un pouvoir qui dépasse notre compréhension naturelle.
C’est pourquoi Paul exhorte dans Romains 12.14: “Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.” Les paroles de malédiction ne sont pas compatibles avec la mission divine de l’homme. En tant que porteurs de l’image de Dieu, nous sommes appelés à utiliser notre parole pour édifier, encourager et bénir, même dans les situations difficiles. Cela reflète non seulement la nature de Dieu, mais aussi Son dessein pour que l’homme manifeste Son règne par une domination empreinte de bonté et de justice.
La parole, un instrument de domination bienveillante
Le pouvoir de la parole donné à l’homme doit être compris dans le cadre du dessein divin de domination sur la création. Cette domination n’est pas oppressive ou destructrice, mais elle est destinée à préserver et à cultiver ce que Dieu a confié. En nommant les animaux, Adam a démontré sa capacité à exercer cette responsabilité. En nommant Ève, il a montré que l’autorité peut aussi être une expression d’amour et de reconnaissance mutuelle.
Ainsi, Dieu appelle l’homme à refléter sa nature dans l’utilisation de sa parole. Tout comme Dieu crée, bénit et édifie par sa Parole, l’homme est invité à utiliser son autorité pour construire, protéger et honorer. Cette perspective transforme notre compréhension de la parole, non pas comme un simple outil de communication, mais comme un moyen de participer activement à l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre.
Conclusion
Le don de la parole est une preuve tangible de la confiance que Dieu place en l’homme. Par cette autorité, l’homme participe au projet divin de domination sur la création, tout en reflétant le caractère aimant et juste de Dieu. Mais cette autorité n’est pas neutre ; elle peut être utilisée pour bénir ou pour maudire, pour construire ou pour détruire. C’est pourquoi Dieu nous appelle à user de notre parole avec sagesse et amour.
En suivant l’exemple de Jésus-Christ, qui est la Parole vivante de Dieu, nous apprenons à aligner nos paroles avec la volonté divine. En bénissant au lieu de maudire, en proclamant la vérité au lieu du mensonge, et en édifiant au lieu de détruire, nous exerçons notre autorité de manière à refléter le Royaume de Dieu. Ainsi, la parole humaine devient un instrument puissant pour accomplir le dessein de Dieu : que l’homme domine sur la création avec sagesse, amour et justice.