L’Église Évangélique de la Pentecôte à ses débuts dans la Péninsule acadienne – partie 1

L’Église Évangélique de la Pentecôte à ses débuts dans la Péninsule acadienne – partie 1

Cela fait très longtemps, l’église évangélique francophone n’existait pas dans la Péninsule acadienne; cela jusqu’en 1987, avant qu’un groupe de visionnaires ne prennent l’audace de poser les fondements de l’église locale qui deviendra l’Église Évangélique de la Pentecôte, le 24 juin de cette année-là. En effet, le 24 juin 2007, lors de la célébration du 20e anniversaire de l’ouverture officielle de l’Église Évangélique de la Pentecôte, ses membres ont tenu à porter ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance à Dieu. Ils ont reconnu l’œuvre de l’Esprit tout le long du parcours que le Seigneur Jésus leur a fait prendre ainsi que la façon dont il les a gardés tout au long de cette aventure histoire.

A l’origine…

Tout a commencé par un petit groupe de croyants faisant partie des charismatiques depuis 3 ans. Ils ont choisi de sortir de ce mouvement en 1982 pour se rencontrer dans un bâtiment situé à Ste-Anne de Bocage avec le pasteur Pierre Gagnon. Cela a duré un an environ, puis le groupe s’est relocalisé à Bathurst durant 2 autres années. Dans ce groupe, il se trouvait des gens dont les noms sont encore dans la Péninsule acadienne ou ailleurs dans les Maritimes. C’est le cas de Claudette, Raynold, Denise, Julie.

N’ayant plus de pasteur en 1985, ces pionniers se rencontraient dans les maisons. C’est à ce moment-là qu’un membre du groupe prit l’initiative de communiquer avec le pasteur Éric McIntosh de Dalhousie pour obtenir de l’aide. Celui-ci qui le redirigea vers le pasteur Dennis Blackmore de l’église Evangel Pentecostal à Bathurst. L’aide que ce dernier leur apporta fut hautement estimé: elle concernait la recherche d’un pasteur francophone. Et, comme Dieu fait toujours bien les choses, il se mit à bâtir son Église dans la Péninsule acadienne. C’est vraiment lui qui a bâti son Église. Il avait déjà choisi un homme pour débuter l’œuvre dans la Péninsule acadienne, en la personne du pasteur Robert Baldwin, un anglophone de l’Ontario, qui avait appris le français auparavant avec un désir et un appel de Dieu pour œuvrer parmi les francophones.

Lorsque le pasteur Robert Baldwin arriva dans l’assemblée de Bathurst pour la première fois, les membres du petit groupe de croyants francophones de la Péninsule acadienne étaient présents aussi, car ils participaient aux rencontres du groupe des anglophones tout en bénéficiant d’un système de traduction des textes et des messages.

Le pasteur Baldwin avait demandé une confirmation particulière à Dieu. Dans sa prière, il demandait qu’il y ai au moins 10 croyants francophones pour débuter l’œuvre dans la Péninsule acadienne. Or, justement, 10 croyants étaient présents ce jour-là dans le petit groupe francophone. Il accepta alors de devenir leur berger.

(A suivre…)

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